Les entreprises sont de plus en plus conscientes de l’importance d’évaluer leurs émissions de gaz à effet de serre. Cela les aide non seulement à respecter les réglementations environnementales, mais également à adopter une approche proactive en matière de développement durable. Pour réaliser un bilan carbone efficace, il est essentiel d’analyser les données d’activité tout au long de la chaîne de valeur d’une organisation. Deux approches se distinguent : la méthode monétaire et la méthode physique. Chacune a ses propres avantages et limites, influençant la précision des évaluations d’émissions.

Comparaison des approches : Monétaire vs. Physique

La collectivité des données nécessaires à la réalisation d’un bilan carbone repose sur l’identification des unités pertinentes. L’approche monétaire transforme des données financières en estimations d’émissions, tandis que l’approche physique évalue les émissions à partir de données tangibles, comme les kWh ou les kilométrages.

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Avantages de l’approche monétaire

Cette méthode est particulièrement utile pour les dépenses qui sont difficiles à quantifier physiquement. Les services intellectuels, la publicité et les honoraires sont quelques exemples d’achats pouvant être analysés via cette approche. Le Fichier des Écritures Comptables (FEC) offre une base solide pour automatiser la collecte des données, avec un niveau de précision remarquable.

Limites de l’approche monétaire

Puisque l’approche monétaire ne prend en compte que l’amont de la chaîne de valeur, elle ne peut pas saisir les émissions à l’aval, comme celles associées à l’utilisation des produits ou à leur fin de vie. Cette lacune rend cette méthode incomplète pour une évaluation exhaustive.

Les forces de l’approche physique

En revanche, l’approche physique permet une évaluation plus globale des émissions. Elle est essentielle pour analyser le cycle de vie d’un produit, en prenant en compte toutes les étapes allant des matières premières à la disposition finale. Chez Sami, nous nous efforçons de faire usage de cette méthode pour des recommandations d’action plus robustes, en tenant compte des spécificités de chaque secteur, tels que les pratiques de CarbonTrust ou EcoAct.

Les outils à considérer pour l’ACV

Outil Description Utilisation principale
Greenly Solution numérique pour le bilan carbone Analyse rapide et intégrée
MyCO2 Outil de calcul personnalisé Calcul des émissions individuelles
PlanetScope Surveillance globale des émissions Visualisation de l’empreinte carbone

Impliquer les partenaires de la chaîne de valeur

Un bilan carbone efficace nécessite la collaboration avec les fournisseurs pour obtenir des données précises, renforçant ainsi la transparence dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Cela facilite l’engagement dans des initiatives telles que Act4nature et les programmes de décarbonation.

Conclusion : Vers une stratégie bas-carbone

En intégrant à la fois l’approche monétaire et l’approche physique, les entreprises peuvent réaliser un bilan carbone plus complet et prendront des décisions éclairées pour élaborer une stratégie de réduction de leur empreinte carbone. L’utilisation des bonnes pratiques et des outils adéquats permettra non seulement de se conformer aux exigences actuelles, mais également de se positionner en tant qu’acteur responsable et innovant sur le marché.